Coelioscopie

Docteur, dois-je me faire opérer ?

La présence de calculs au sein de votre vésicule biliaire est responsable de douleurs et/ou d’ inflammation aiguë ou chronique de la vésicule biliaire (cholécystite aiguë ou chronique) ou d’une migration cholédocienne (passage d’un calcul de la vésicule biliaire dans le cholédoque), ce qui peut causer un ictère (une jaunisse), une angiocholite (infection des voies biliaires) ou une pancréatite aiguë biliaire (inflammation du pancréas).

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Les diverticules coliques sont très fréquents dans la population générale et ne seront opérées que les personnes qui ont des diverticules compliqués. Ainsi, une diverticulose peut passer  d’une forme simple à un forme compliquée soit de type hémorragique (saignement profus par l’anus), soit de type infectieux avec le risque de perforation, d’abcès et de péritonite. Par argument de fréquence on parlera alors, en cas d’atteinte infectieuse, de diverticulite du colon gauche ou de sigmoïdite aiguë.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Environ 7 % des occidentaux présentent une appendicite aiguë au cours de leur vie.

L’appendicite serait due au développement intraluminal de l’infection en amont de l’obstruction mécanique ou fonctionnelle de la lumière appendiculaire.

La progression de l’inflammation entraîne l’apparition de pus dans la lumière appendiculaire, l’altération de la vascularisation pariétale puis la gangrène avec perforation responsable de péritonite (abcès appendiculaire, péritonite généralisée).

Docteur, dois-je me faire opérer ?

La chirurgie est actuellement le seul traitement qui permet d’obtenir la guérison d’un cancer du côlon ou du rectum. Elle doit donc être réalisée chaque fois que possible. Dans le cas du cancer du rectum, la chirurgie peut être précédée d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie. En l’absence de prise en charge médico-chirurgicale, la tumeur risque immanquablement de se compliquer à terme d’une hémorragie (saignement), d’une occlusion intestinale (interruption complète du transit) ou d’une perforation intestinale.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Tout le monde a du reflux, mais lorsqu’il est très important et très fréquent, il entraîne de l’oesophagite (irritation de l’oesophage) et des symptômes tels que du pyrosis  (brûlures), des régurgitations, la sensation de remontée d’acide vers la bouche.

Dans certains cas, ces remontées sont telles qu’elles entraînent des troubles respiratoires, de la toux, de l’asthme, des irritations au niveau de la gorge, de la bouche.

L’oesophagite chronique peut favoriser la dégénérescence des tissus et donc favoriser le cancer de l’oesophage à long terme.

La chirurgie du colon et du rectum coelioscopique et la chirurgie colo-rectale robotique (chirurgie assistée par un robot)

Si la technique de référence était la chirurgie classique, qui permet un abord direct de la tumeur, la chirurgie sous cœlioscopie correspond à une des innovations les plus significatives de la chirurgie digestive de ces vingt dernières années. Elle permet de réaliser la plupart des interventions de chirurgie classique. Son avantage est de diminuer la taille de la cicatrice, de réduire les douleurs postopératoires comme la durée de l’hospitalisation. Elle est faite sous anesthésie générale.

Avantages et inconvénients de la coelioscopie ?

On parle de chirurgie coelioscopique, de chirurgie laparoscopique, de coelio-chirurgie ou encore de chirurgie vidéo-assistée car le chirurgien opère en regardant un écran de télévision à l’aide d’instruments introduits dans la cavité abdominale par l’intermédiaire de minuscules incisions.

La coelioscopie a d’abord été utilisée, depuis plus d’un demi-siècle, par les chirurgiens gynécologues à des fins diagnostiques pour explorer notamment des douleurs pelviennes.

Comment se déroule l’intervention ?

Vous allez être opéré d’une cholécystectomie coelioscopique (ou laparoscopique), c’est-à-dire d’une intervention d’ablation de la vésicule biliaire par coelioscopie.

Votre vésicule biliaire sera enlevée en même temps que les calculs vésiculaires qu’elle contient, la laisser en place (et n’enlever que les calculs vésiculaires) vous exposerait à une récidive de calculs, et donc à une réintervention chirurgicale.