Avantages et inconvénients de la coelioscopie ?

On parle de chirurgie coelioscopique, de chirurgie laparoscopique, de coelio-chirurgie ou encore de chirurgie vidéo-assistée car le chirurgien opère en regardant un écran de télévision à l’aide d’instruments introduits dans la cavité abdominale par l’intermédiaire de minuscules incisions.

La coelioscopie a d’abord été utilisée, depuis plus d’un demi-siècle, par les chirurgiens gynécologues à des fins diagnostiques pour explorer notamment des douleurs pelviennes.

Dans les années 80, quelques chirurgiens ont enlevé l’appendice (appendicectomie), la vésicule (cholécystectomie), puis progressivement pratiquement toutes les interventions.
A l’état normal, le contenu de l’abdomen est en contact étroit avec la paroi musculaire.

Pour obtenir un espace, qui permet d’introduire la caméra vidéo, il convient donc de réaliser une sorte de « bulle » de travail en gonflant l’abdomen.
Pour ce faire, l’intervention commence par l’injection de gaz CO2 dans l’abdomen.
C’est cet espace de travail que l’on appelle le « Pneumopéritoine ».

Lorsque l’espace de travail a été créé, le chirurgien utilise des « trocarts », qui sont des gaines munies de valves, qui permettent de contenir le gaz dans l’abdomen. C’est par l’intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la caméra vidéo et les instruments chirurgicaux.

Ces trocarts sont mis en place par des petites incisions cutanées réalisées sur la paroi abdominale.
Par la suite, l’intervention se déroule « à ventre fermé », votre chirurgien manipulant les instruments à l’extérieur de votre abdomen, mais suivant les différentes manipulations à l’intérieur du ventre sur un moniteur de télévision.
Cette voie d’abord de la cavité abdominale nécessite obligatoirement une anesthésie générale.