Cancerologie

Qu’est ce qu’une métastase pulmonaire ?

Une métastase est la croissance d’une cellule tumorale à distance du site initialement atteint.

Chez l’Homme, les métastases pulmonaires se produisent par diffusion de cellules malignes par voie sanguine.

Elles peuvent provenir de nombreux cancers comme le cancer du sein où elles surviennent dans 20 à 35% des cas et les cancers du colon et du rectum où les métastases surgissent dans 10 à 15% des cas.

En fait, quasiment tous les cancers peuvent donner une métastase pulmonaire (pancréas, prostate, testicule, thyroïde..).

Pourquoi un centre chirurgical spécialisé dans le cancer ?

La chirurgie est à l’origine de 80% des guérisons des cancers solides.
Cet objectif curatif est atteint soit par un acte chirurgical seul soit en association avec d’autres traitements (chimiothérapie, radiothérapie…). Afin d’améliorer le nombre de patients pouvant bénéficier d’une chirurgie à visée curative, de nombreuses avancées ont été nécessaires.

Certaines avancées ont été d’ordre organisationnel et d’autres d’ordre scientifique.

Qu’est ce que le cancer de l’oesophage ?

Le cancer de l’œsophage est un cancer se développant au niveau de la muqueuse de l’œsophage.

L’incidence est d’environ 5 000 cas par an en France. Le type le plus fréquent est le carcinome épidermoïde (90%) de l’œsophage, souvent associé à une intoxication alcoolo-tabagique.

Le deuxième type en fréquence est l’adénocarcinome(10%) qui est souvent associés à des lésions d’endobrachyœsophage, secondaires à un reflux gastro-œsophagien.

L’irritation chronique de la muqueuse œsophagienne par les sucs gastriques est responsable d’une œsophagite chronique.

Pourquoi un centre spécialisé de chirurgie thoracique ?

La chirurgie thoracique est la branche de la chirurgie qui traite des affections du poumon, de la plèvre, de la paroi thoracique mais aussi du médiastin (à l’exclusion du cœur et des gros vaisseaux). Ces maladies nécessitent une expertise chirurgicale importante. Les pathologies pulmonaires sont les plus fréquentes (tumeur bénignes, malignes, emphysème,…).

Qu’est ce qu’un cancer épidermoïde de l’anus

Il s’agit d’un cancer né dans le canal anal. Le cancer de l’anus ne doit pas être confondu avec le cancer du rectum. Les symptômes sont très voisins mais le traitement est très différent. Le canal anal est revêtu successivement par 3 types d’épithélium (couches de cellules dans sa paroi), ce qui explique qu’il existe différents types de cancers de l’anus du point de vue microscopique. Le cancer le plus fréquent est appelé cancer épidermoïde du canal anal.

Qu’est-ce qu’un cancer de l’ovaire ?

Les cancers de l’ovaire sont un regroupement de tumeurs plus ou moins graves nées de l’ovaire. Le plus fréquent est le cancer épithélial de l’ovaire dont l’incidence est de moins de 5000 nouveaux cas par an. Il se situe au 5ième rang des cancers de la femme (sein, colon, poumons, corps de l’utérus). L’incidence augmente avec l’âge. L’âge médian de découverte est de 65 ans. Seulement 7% des patientes sont non ménopausées. Parmi les autres tumeurs malignes de l’ovaire, il y a les tumeurs germinales et les tumeurs borderlines.

Qu’est-ce qu’un cancer colo-rectal ?

Le côlon (ou gros intestin) est la partie terminale du tube digestif.  Il fait suite à l’intestin grêle (ou petit intestin) et se termine par le rectum.  La fonction du gros intestin est essentiellement de réabsorber le maximum de liquide provenant du bol alimentaire pour concentrer, former et stocker les matières fécales, résidus de la digestion des aliments. Le point commun entre le côlon et le rectum est la muqueuse  intestinale, paroi tapissant l’intérieur de l’intestin, formée de villosités recouvertes de cellules superficielles (l’épithélium).

Qu’est ce que le cancer de l’estomac ?

Avec environ 9.000 nouveaux cas par an, le cancer de l’estomac se situe au 5ème rang des cancers en France et représente 5% de l’ensemble des cancers. Sa fréquence a diminué durant les dernières années. Son âge moyen de survenue est de 70 ans avec une forte prépondérance masculine et il peut bien entendu toucher des sujets jeunes, hommes ou femmes. Rare avant 50 ans, sa fréquence augmente progressivement au delà de 60 ans, le risque doublant à chaque décade. Sa prévalence en France atteint 200 pour 100.000 habitants après 70 ans.