Cancerologie

Conseils post-opératoires

Les avantages de la chambre implantable sont supérieurs à ses inconvénients :

  • elle permet des perfusions continues,
  • les injections sont moins douloureuses,
  • le risque d’extravasation (fuite de produit sous la peau) est très réduit.

Pour la perfusion continue, le cathéter est relié à une pompe portable, en général à usage unique et de faible volume, permettant de vivre presque normalement.

Bains et douches sont possibles car habituellement la chambre est bien protégée par la peau.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Le type de cancer du pancréas le plus commun est l’adénocarcinome qui est un cancer qui se développe au dépend des cellules qui bordent les canaux du pancréas. 10 à 20 % des patients avec un adénocarcinome du pancréas ont une tumeur confinée au pancréas et sont candidats à une chirurgie à visée curative. La chirurgie d’exérèse est le traitement qui procure de loin le meilleur contrôle de la maladie cancéreuse.

Comment se déroule l’intervention ?

Le patient rentre la veille de l’intervention après 5 jours de régime d’épargne digestive (régime sans résidu). Il devra diminuer au maximum la présence de matières dans son colon par la prise de 2 litres de purge. L’intervention est réalisée dans la majorité de cas en coelioscopie. Elle nécessite une anesthésie générale avec une durée variant de 2 à 3 heures.

Comment se passe l’intervention ?

Le patient entre à l’hôpital la veille au soir. Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale avec une sonde d’intubation spécifique qui permet pendant l’intervention de laisser le poumon opéré au repos. Lors de l’intervention, le patient est installé sur le côté (en décubitus latéral). La thoracotomie est l’ouverture du thorax qui permet le geste chirurgical.

Comment se déroule l’intervention ?

Une hepatectomie est une lourde intervention de chirurgie digestive de réalisation courante dans notre centre. Après une fréquente période de renutrition par des compléments nutritifs en pré-opératoire, l’hospitalisation se fait la veille de l’intervention avec une durée prévue de 10 à 15 jours après l’opération avant un retour à domicile. Une maison de convalescence peut se discuter en fonction des souhaits du patient. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale classiquement par une laparotomie (grande incision médiane ou sous les côtes).

La chirurgie gastrique coelioscopique et la chirurgie gastrique robotique (chirurgie assistée par un robot)

L’intérêt de la cœlioscopie (diminution de la douleur post-opératoire, la rapidité de récupération, diminution de la durée d’hospitalisation) a conduit à adapter la coelioscopie (laparoscopie) et la chirurgie Robotique à la chirurgie de l’estomac pour certains cas sélectionnés.

On retiendra une approche laparoscopique pour les indications suivantes : diagnostic et exploration de la cavité abdominale à la recherche d’une carcinose péritonéale en rapport avec un cancer de l’estomac (10 à 15% des patients porteur d’un cancer localisé à l’estomac).

Complications post-opératoires

La chirurgie du poumon est une chirurgie spécifique dont les complications peuvent être très graves même si elles ne sont pas fréquentes.

Ces complications diminuent lorsque les interventions sont réalisées par une équipe entraînée.

La fuite pulmonaire entrainant le bullage prolongé du drain et donc un prolongement du séjour, est assez fréquente et gérée facilement par de la patiente.

Des complications infectieuses sont régulières comme la pneumopathie, nécessitant un traitement antibiotique, une pleurésie ou un pyothorax nécessitant une reprise chirurgicale.

Surveillance après traitement du cancer

La surveillance commence dès le début de la prise en charge. Initialement, la surveillance permet de connaître l’efficacité des traitements (marqueurs, Pet-scan, poids, …), de mieux coordonner les différents traitements (chimiothérapie, chirurgie…) et de dépister les principales complications observées avec le traitement.  Enfin la surveillance doit prévenir les séquelles tardives grâce à des mesures adaptées et précoces.

Quels sont les risques de l’intervention ?

Ces opérations sont bien codifiées et de réalisation courante, mais comme dans toute opération chirurgicale certaines complications peuvent survenir :

  • une réaction à l’anesthésie,
  • une infection,
  • un saignement,
  • une plaie d’un organe abdominal, surtout lorsque la dissection chirurgicale est difficile.

On retrouve, dans la littérature un taux moyen de complications survenant pendant l’intervention faible. Les risques de l’intervention sont de deux types.