Il s’agit du cancer le plus fréquent en France, environ 30 000 nouveaux cas chaque année (dont 78 % chez l’homme).
Il représente la première cause de mortalité par cancer.
La fréquence de ce cancer augmente chez les femmes, elle a été multipliée par 4 en 10 ans chez les femmes de 35 à 45 ans. Il existe deux principaux types de cancers du poumon : à petites cellules et non à petites cellules (les plus fréquents).
Les prélèvements sous scanner de la tumeur (biopsie) en vue de réaliser une analyse au microscope permet de classer le cancer du poumon. Le traitement à mettre en œuvre dépendra de cette analyse.
Le tabac représente le principal facteur de risque du cancer du poumon.
La durée pendant laquelle on fume est plus importante que la quantité de cigarettes fumées. Les jeunes fumant de plus en plus tôt, l’âge de survenue de la maladie rajeunit et celle-ci se manifeste dès 40 ans.
Des études ont également montré que le tabagisme passif majorait le risque de cancer du poumon de 30 % par rapport à une personne qui évolue dans un entourage indemne de tabac.
Contrairement à ce qu’on peut entendre, arrêter de fumer diminue mais ne supprime pas le risque de développer un cancer du poumon : la maladie peut apparaître 25 à 30 ans après le sevrage. L’arrêt du tabac demeure toutefois très bénéfique, notamment au plan cardiovasculaire. Certains cancers du poumon sont liés à l’exposition professionnelle à des cancérigènes : amiante, goudrons, arsenic...
Fumer augmente le risque. Il est également vraisemblable qu’un facteur génétique joue un rôle, ce qui pourrait expliquer que des fumeurs ne soient jamais atteints ou que des non-fumeurs le soient.