Quels sont les risques de l’intervention ?

Ces opérations sont bien codifiées et de réalisation courante, mais comme dans toute opération chirurgicale certaines complications peuvent survenir :

  • une réaction à l’anesthésie,
  • une infection,
  • un saignement,
  • une plaie d’un organe abdominal, surtout lorsque la dissection chirurgicale est difficile.

On retrouve, dans la littérature un taux moyen de complications survenant pendant l’intervention faible. Les risques de l’intervention sont de deux types.

Il y a les risques communs à toute intervention lourde, c’est-à-dire des risques liés en grande partie à la durée de l’intervention et à l’alitement post opératoire. Ce sont les risques d’infections urinaires, de phlébites et embolies pulmonaires, les défaillances cardiaques et respiratoires.

Ces risques sont en nette diminution grâce au dépistage préopératoire (consultation anesthésiste, cardiologue, pneumologue), grâce à la préparation préopératoire (kinésithérapie, réalimentation) et grâce à une meilleure prise en charge péri opératoire (unité de soins intensifs, prophylaxie anti thrombotique, kinésithérapie précoce, traitement de la douleur). Par ailleurs il y a les risques spécifiques, c’est-à-dire qui sont liés au type d’intervention pratiquée.

La principale complication en terme de gravité est la fistule anastomotique, qui se définit comme le passage de liquide digestif en dehors du tube digestif. Les conséquences sont soit nulles si la fistule est bien drainée et de petite taille, soit majeures dans les autres cas (abcès, médiastinite, choc septique).

Les autres complications sont les troubles de la cicatrisation et les difficultés à la réalimentation. Ces risques sont aussi majorés par la dénutrition préopératoire, par les troubles respiratoires préopératoires et par les antécédents du patient.

La liste des complications n’est pas limitative mais il est important de comprendre qu’un des objectifs de la consultation pré-opératoire est de permettre à votre chirurgien de mettre en balance les risques que vous prendriez en n’étant pas opéré avec les risques inhérents à une intervention. Si une indication opératoire a été retenue, à contrario de la chirurgie esthétique, c’est très vraisemblablement qu’il y aurait plus de risque à surseoir à une intervention. En cas de doute de votre part, n’hésitez pas à demander des précisions à votre chirurgien.