Après hémorroïdectomie ou intervention de Milligan et Morgan

Spécialités

Le patient peut ressentir des douleurs intenses en particulier à la selle liées aux plaies opératoires.
Elles s’estompent en une dizaine de jours.
A distance, le résultat est surtout lié à la qualité de la cicatrisation des plaies.

Plus l’hémorroïdectomie est radicale, plus le risque de rétrécissement est important.
Il provoque des difficultés d’évacuation et des difficultés d’essuyage.
Une fissure anale peut compliquer la cicatrisation et nécessiter des soins spécifiques.

Dans le cas très rare de rétrécissement fixé (sténose), des dilatations répétées ou une anoplastie peuvent être nécessaires. Si l’hémorroïdectomie partielle met à l’abri des complications précédentes, elle expose au risque de rechute sur les paquets restants.
Il est souhaitable d’avoir une consultation post-opératoire avec votre chirurgien à 1 mois de l’intervention.

Le chirurgien s’informe en premier lieu de l’éventualité d’une douleur résiduelle et de son traitement, de la qualité du transit intestinal, de la disparition de tous saignements. L’inspection des plaies est suivie d’un toucher rectal pour vérifier l’absence de rétrécissement encore réversible à ce stade.

La reprise des activités sportives (en particulier la natation) est possible le plus souvent après le premier mois, mais dépend de la cicatrisation.