Les écoulements, les démangeaisons et la durée de cicatrisation sont les principaux désagréments de ces interventions.
Les risques de récidive d’un abcès ou d’une fistule dépendent de la technique utilisée : 2 % dans les techniques de mise à plat, probablement plus de 20 % après une fermeture par lambeau et encore plus élevé (40 à 50%) après obturation par une colle biologique seule.
L’association colle biologique+fistulectomie+lambeau d’abaissement donne dans notre expérience environ 80% de guérison.
Les risques d’altérer la continence anale ne sont pas négligeables et varient grandement avec la technique utilisée.
Cette incontinence concerne surtout l’impossibilité de retenir les gaz, un suintement intermittent, et la difficulté à retenir les selles liquides.
Globalement, il persiste des troubles significatifs de la continence à distance de l’intervention chez 10 % des patients après une mise à plat surtout en deux temps mais un pourcentage beaucoup plus faible après réalisation d’un lambeau d’avancement comme avec les colles biologiques.
Tout l’enjeu du traitement est donc de limiter au maximum l’agression du sphincter en limitant les indications de fistulotomie.