Questions fréquentes - Kyste saccro-coccygien

Quelle différence entre sinus pilonidal et fistule anale ?

La fistule est une communication entre le canal anal et la peau périnéale ; le sinus pilonidal n’a aucune communication avec le canal anal. Cependant, la présence d’orifice externe para anal peut simuler une fistule anale d’où la nécessité d’un examen complet.

Existe t-il une période préférentielle pour se faire opérer d’un sinus pilonidal ?

A priori non sur le plan technique. Mais la cicatrisation étant souvent longue, certaines activités doivent être réduites (en particulier natation, plage, long trajet assis). C’est une question de qualité de vie.

L’existence de petits trous au niveau du sillon inter fessier impose telle une intervention chirurgicale ?

Non, c’est seulement en cas d’infection que l’intervention est indiquée.

Le KSC peut-il récidiver après chirurgie d’exérèse ?

L’études des séries de la littérature médicale montre que malgré un traitement chirurgical optimal, un kyste pilonidal peut récidiver dans 5% des cas. La récidive sera d’autant moindre que l’intervention aura été effectué dans les règles avec une surveillance stricte de la phase de cicatrisation post-opératoire. L ’accompagnement médical est la meilleure garantie d’un résultat définitif. En effet, le risque de récidive est plus souvent le fait d’une cicatrisation incomplète que d’une véritable rechute sur un orifice d’entrée nouveau ou non repéré lors de l’intervention initiale. Il est nécessaire de bien expliquer au patient l’intérêt de cette contrainte dans la durée. Une consultation tous les huit à quinze jours permet de corriger les complications : en cas d’infection, avec plaie souvent malodorante, on peut améliorer la détersion avec des pansements au charbon et aux ions argent, voire utiliser du sucre en poudre directement dans la cavité pendant quelques jours.  En cas de bourgeonnement excessif, on ralentit la cicatrisation avec des pansements contenant de la cortisone et/ou par des nitratages réguliers. En cas de plaine atone, on peut stimuler la cicatrisation par des hydrogels. En cas d’épidermisation incomplète, on protège la plaie avec une plaque hydrocolloïde de façon prolongée. Tout au long de la cicatrisation on procède à un rasage minutieux des berges de la plaie. Une consultation à distance, vérifie la qualité de la cicatrice. C’est dans ces conditions que le risque de récidive peut être inférieur à 5%.