Proctologie

Conseils post-opératoires

La reprise d’une vie normale est d’emblée envisageable.
Il n’y a pas de soin local particulier et la prise d’antalgiques n’est pas toujours nécessaire.

Quelques saignements peuvent persister lors de la défécation pendant les premiers jours, surtout en cas de selles dures.

Il faut donc veiller à maintenir un transit facile, avec des laxatifs pris par voie orale pendant deux à trois semaines.

Il est fréquent de ressentir des envies pressantes d’évacuer sans être certain qu’il s’agit d’une selle ou d’un gaz et d’évacuer les selles de façon fragmentée.

Conseils post-opératoires

Le passage des matières fécales sur les plaies ne gêne pas la cicatrisation, mais cette situation nécessite de maintenir la région aussi propre et sèche que possible.

Ce suintement permanent qui persiste jusqu’à l’obtention d’une cicatrisation complète entraîne volontiers des démangeaisons.

Ce phénomène peut être accentué par la présence d’un fil élastique, qui ne gêne pas la défécation, mais qui nécessite une hygiène soigneuse.

Les douleurs sont transitoires et souvent modérées, facilement contrôlées par les anti-douleurs classiques et un laxatif doux.

Questions fréquentes - Fissure anale

La fissure anale peut-elle dégénérer en cancer ?

On ne dispose actuellement pas de données scientifiques qui permettent de craindre une telle complication. Dans certaines maladies qui créent des plaies de l’anus persistantes pendant de nombreux mois ou années (maladie de Crohn), il n’est pas observé de risque accru de cancer. En pratique courante, nous ne connaissons pas de malades souffrant d’une fissure anale chronique qui aient vu apparaître secondairement un cancer de l’anus.

Conseils post-opératoires

La reprise d’une vie normale est d’emblée envisageable.

Les soins locaux relèvent essentiellement d’une hygiène par douche ou bain de siège à l’eau savonneuse, matin et soir et après chaque selle. Les antiseptiques locaux n’ont pas d’intérêt particulier.

L’utilisation de lingettes non alcoolisées peut aider l’essuyage, le séchage au sèche-cheveux également.

L’application d’une crème protectrice, vitaminée ou cicatrisante améliore le confort local. Il est normal que les plaies puissent un peu saigner lors de la défécation ou suinter.

Conseils post-opératoire

La reprise d’une vie normale est d’emblée envisageable. Le retour à domicile se fait au mieux le soir même de l’intervention, voir le lendemain matin. La prise d’antalgiques n’est pas toujours nécessaire, c’est en règle, une intervention peu douloureuse. La reprise des activités professionnelles dépend de l’activité de chaque personne avec en moyenne un arrêt de travail de 10 jours. L’activité physique dépendra de la rapidité de cicatrisation et sera envisageable à 4 semaines de l’intervention en général.

Après hémorroïdectomie type Milligan Morgan

Les douleurs peuvent réapparaître après retour à domicile et il est donc nécessaire d’adapter le traitement antalgique. Si les douleurs persistent, un spasme réflexe peut s’installer qui entrave la cicatrisation et aggrave la douleur. Les soins locaux relèvent essentiellement d’une hygiène par douche ou bain de siège à l’eau savonneuse, matin et soir et après chaque selle. Les antiseptiques locaux n’ont pas d’intérêt particulier.

Quels sont les inconvénients de la chirurgie ?

Les écoulements, les démangeaisons et la durée de cicatrisation sont les principaux désagréments de ces interventions.

Les risques de récidive d’un abcès ou d’une fistule dépendent de la technique utilisée : 2 % dans les techniques de mise à plat, probablement plus de 20 % après une fermeture par lambeau et encore plus élevé (40 à 50%) après obturation par une colle biologique seule.

L’association colle biologique+fistulectomie+lambeau d’abaissement donne dans notre expérience environ 80% de guérison.

Problèmes pouvant être rencontrés

Infection

Noter bien qu’une plaie est toujours septique. Les bactéries sont inévitablement présentes dans les plaies, il s’agit d’une colonisation naturelle. L?infection est un processus normal qui fait partie de la cicatrisation en assurant une détersion naturelle par la suppuration. Cette infection ne nécessite donc ni traitement antibiotique, ni antiseptique, à partir du moment où elle reste limitée à la plaie.

Quels sont les inconvénients de la chirurgie ?

L’agrafage et les ligatures étant réalisées au sein de la muqueuse rectale, cette intervention est généralement moyennement douloureuse chez 90% des patients.

Le traitement devient pleinement efficace au bout de 1 à 3 mois, parce qu’il faut laisser le temps nécessaire pour que l’effet de ligature des artères induise une diminution de la taille et de la fragilité des hémorroïdes.