Pulmonaire et thoracique

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Lorsque le pneumothorax est bien toléré et que le poumon est peu décollé, le repos simple suffit souvent à faire revenir le poumon en situation normale. Mais lorsque le pneumothorax est mal toléré ou lorsque le poumon est très décollé, il faut aspirer l’air emprisonné entre le poumon et la paroi thoracique. Ce geste est appelé « drainage thoracique ». Il consiste à placer un tube de quelques millimètres de diamètre, sous anesthésie locale, entre 2 côtes. Si le pneumothorax se résout rapidement (1 à 5 jours), le drain est enlevé.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Lorsqu'une métastase apparaît dans l’évolution d’un cancer, le traitement principal est d’introduire ou de réintroduire de la chimiothérapie.

Le traitement n’est certainement pas en première intention la chirurgie.

Par contre, après avoir stabilisé la maladie métastatique par de la chimiothérapie et en fonction de certains critères, une intervention peut alors se discuter en réunion de cancérologie pulmonaire où seront présent des pneumologues, des chirurgiens thoraciques et des cancérologues.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

La première étape est de faire le diagnostic de transsudat ou d’exsudat. Pour cela, une simple ponction pleurale sous anesthésie locale est suffisante. Elle consiste à prélever un échantillon de liquide pleural qui est confié au laboratoire. Si l’examen du liquide conclut à un transsudat, il n’est pas nécessaire de faire d’autres explorations pleurales puisqu’il ne s’agit pas d’une maladie de la plèvre elle-même, et il faut s’orienter vers une autre cause. Le traitement des épanchements transsudatifs repose sur le traitement de la maladie générale qui est responsable de la pleurésie.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Les traitements diffèrent selon le type de cancer, mais dans tous les cas, l’arrêt du tabac est impératif. Les cancers à petites cellules (les moins fréquents) bénéficient d’une chimiothérapie et ne relèvent donc pas de la chirurgie. Simultanément ou entre deux cures de chimiothérapie, le patient peut bénéficier d’une radiothérapie thoracique. En outre, une irradiation prophylactique du crâne contribue à prévenir la survenue de métastases cérébrales.

Comment se passe l’intervention ?

Le patient entre à l’hôpital la veille au soir. Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale avec une sonde d’intubation spécifique qui permet pendant l’intervention de laisser le poumon opéré au repos. Lors de l’intervention, le patient est installé sur le côté (en décubitus latéral). La thoracotomie est l’ouverture du thorax qui permet le geste chirurgical.

Comment se passe l’intervention ?

Vous entrez à l’hôpital la veille au soir. Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale.

Lors de l’intervention, le patient est installé à plat dos, tête en hyper extension.
Une mini-incision de 4 cm est réalisée à la base du cou au dessus du sternum.

On introduit par cette incision le médiastinoscope qui est un instrument équipé d’une caméra.
C’est par ce médiastinoscope que passeront les instruments pour réaliser le prélèvement des ganglions.

En fin d’intervention, il n’y a généralement pas de drain sauf cas exceptionnel.

Comment se passe l’intervention ?

Vous entrez à l’hôpital la veille au soir.

Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale avec une sonde d’intubation spécifique qui permet pendant l’intervention de laisser le poumon opéré au repos.

Il s’agit de réaliser une thoracoscopie qui évite l’ouverture large de la cavité thoracique. Lors de l’intervention, le patient est installé sur le côté.

Comment se passe l’intervention ?

Vous entrez à l’hôpital la veille au soir. Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale avec une sonde d’intubation spécifique qui permet pendant l’intervention de laisser le poumon opéré au repos. Dans la majorité des cas, elle est faite sans ouverture du thorax, par thoracoscopie. Par rapport à une chirurgie thoracique « conventionnelle », l’intervention par thoracoscopie consiste à remplacer une longue cicatrice et ses conséquences (sections musculaires, écartement des côtes…) par 3 orifices de 5 à 10 mm de diamètre, et dont le nombre est compris entre 3 et 4.

Comment se passe l’intervention ?

L’intervention est faite sous anesthésie générale soit à thorax fermé (Thoracoscopie) soit à thorax ouvert (Thoracotomie), en fonction de la taille de la métastase, de sa situation, de son caractère unique ou multiple, et de la nécessité ou non d’explorer l’ensemble du poumon. Dans les 2 cas, un fragment de poumon contenant le nodule est enlevé. Ce fragment est de petite taille et son ablation n’entraîne pas de conséquence sur la fonction respiratoire. On parle de « wedge resection ».